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Jouer à se faire peur : jusqu'à quel point ?

Se faire peur, c'est un jeu très humain qui perdure bien souvent à l'âge adulte.

Des classiques filmographiques à la fête de Halloween, la peur se costume de traditions.

Jouer à se faire peur, est-ce bien pour l'Enfant ? Si oui, jusqu'à quel point ?

À CHAQUE PERSONNE SES LIMITES

La peur "maitrîsée", un jeu qui plaît ou non. Comme chaque loisir, il en faut pour tous les goûts.

Alors que certains sont friands de sensations fortes et montreront une belle résistance aux frissons, d'autres n'apprécient pas et frôleront la crise cardiaque au moindre "bouh !".


Donc, si votre enfant aime se faire peur, amusez-vous. S'il n'apprécie pas, laissez-le tranquille.


JOUER POUR DÉDRAMATISER

Jouer à se faire peur, ça peut permettre de maîtriser d'une façon ludique un événement réel effrayant, vécu ou redouté. Le jeu intervient alors comme élément dédramatiseur, allégeant un sentiment angoissant.

Lorsque l'on a peur des clowns "normaux", rien n'est plus efficace que de vêtir un costume de clown horrifique à Halloween pour prendre le contrôle de son émotion.


Évidemment, chaque jeu effrayant doit être adapté à la capacité de compréhension de l'enfant concerné (et même de l'adulte). Si tel n'est pas le cas, au mieux la situation sera vécue par l'enfant dans l'ignorance, au pire dans la terreur.


De nombreuses peurs courantes ont été recensées, en fonction de l'âge des enfants : les peurs enfantines. Cependant, comme toute jolie petite liste, elle ne reflète qu'une moyenne. Toutes ces peurs ne sont pas vécues de la même manière par tous les enfants. Un article sur le sujet est disponible sur notre blog.


LA PEUR MORALISATRICE

S'il y a une peur provoquée totalement traditionnelle, c'est bien celle encouragée par les contes et autres fables.

Depuis bien longtemps, nous l'utilisons pour avertir, pour prévenir, et même pour interdire.

Le Petit Chaperon rouge, ce parfait exemple d'une histoire brodée sur la peur du loup (voire du pédophile selon certaines analyses). "Fais ce que je dis ou tu te feras manger !"


Est-ce une bonne solution ? Vaste question. Certainement, si une modération adaptée à la compréhension de l'enfant rend l'histoire et sa morale abordable.


ASTUCES DE PARENT

  • Il est possible de détourner des éléments effrayants pour les rendre mignons. Cela permet de participer sans s'effrayer !

  • Proposez à votre enfant de mettre des mots sur ce qu'il ressent. La peur, comme tout autre émotion, s'explique pour s'apprivoiser.




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