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Mon enfant croit au Père Noël : c'est bien ou pas ?

Chaque année, tous les parents se posent la même question : faut-il laisser son enfant croire au Père Noël, voire l'y encourager ?

À CHAQUE FAMILLE SES COUTUMES

C'est une question bien plus complexe qu'il n'y parait, finalement. Et la réponse dépend de plusieurs facteurs : culture familiale, positions pédagogiques des parents, traditions...

Autant d'éléments à prendre en compte pour décider ce qu'il convient de faire ou non.

Mettons les aspects religieux de côté dans cet article, qui complexifieraient bien trop le sujet.


D'un point de vue athée, le Père Noël est la symbolique traditionnelle des festivités de fin d'année.

Il fait rêver les plus grands, et s'ancre dans l'imaginaire entremélé de réalité des plus petits.

Tout comme avec les fées, les dragons ou les monstres, le jeune enfant ne voit que très peu la frontière entre imaginaire et réel. Souvent, la légende prend vie, et stimule la croyance voire la peur.


LAISSER FAIRE

Première possibilité : laisser l'enfant gérer sa croyance, en intervenant que peu voire pas du tout.


L'adulte se positionne en spectateur et recentre les éventuelles questions de l'enfant vers lui-même : "tu en penses quoi, toi ?".

Cette technique donne une grande autonomie de décision à l'enfant, mais il peut se sentir délaissé face à une question somme toute sociétale.

Laisser faire, c'est aussi limiter le dialogue, et donc la relation et le développement de l'imagination.


ENCOURAGER

Seconde politique envisageable : encourager son enfant dans sa croyance.


L'adulte et l'enfant crée ensemble un univers imaginaire, utilisant à leur guise les éléments traditionnels existants, et en en inventant même de nouveaux.

Encourager, c'est donc rêver ensemble, mais cela peut aussi engendrer une grande déception au moment où la magie et le réel se dissocieront.

Évidemment, cette découverte de la dure réalité peut s'accompagner, et même se dédramatiser.


INFLUENCER

Dernière possibilité : influencer ouvertement l'enfant en lui imposant la croyance.


L'adulte veut que l'enfant croit au Père Noël et use de tous les subterfuges pour ancrer le plus longtemps possible cette croyance dans sa réalité.

Cette option est envahissante et ne laisse que peu de marge décisionnelle à l'enfant, qui n'est plus acteur de son rêve. Il vit celui de l'adulte et ne trouve aucun espace pour développer son propre imaginaire et ses envies à lui.


Il y a donc bien une distinction à faire entre "influencer" (qui revient à décider à la place de l'enfant) et "encourager", qui laisse la place au partage et à la créativité.


ASTUCES DE PARENT

  • En pratique, ce qui s'instaure dans les maisonnées est un mélange unique de ces trois options, dans des mesures influencées par chaque histoire familiale. À vous de créer votre équilibre.

  • Croire au Père Noël et jouer le jeu, c'est faire perdurer des traditions anciennes, en ajouter de nouvelles et ouvrir la voie aux futures générations. Chacune apporte sa touche, pour un roman familial illimité.

  • Quoi que vous décidiez, puis faites, ne négligez jamais le dialogue. Communiquer, échanger, c'est s'assurer de limiter les regrets.



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