Les peurs les plus courantes chez les enfants de 0 à 12 (et plus) ont été recensées.
Toutes les peurs ne concernent pas tous les enfants, mais cette liste permet de se repérer dans certaines situations. Faisons le point.
LA CLASSIFICATION DES PEURS ENFANTINES
Cette classification est établie selon une moyenne des peurs observées chez les enfants.
Elle représente une norme, mais n'est en rien exhaustive. De nombreuses autres peurs peuvent apparaître sans être pour autant "anormales".
Cette remarque est également valable pour toutes les moyennes existantes (et dont on essaye souvent de se conformer) : taille, poids, évolution, etc.
SE CONSTRUIRE
L'enfant, de sa naissance à sa vie d'adulte, franchit de nombreuses étapes.
Au fur et à mesure qu'il grandit et qu'il apprend, son cerveau se construit en conséquences.
Les six phases des peurs enfantines correspondent à différentes étapes neurologiques et psychologiques.
L'enfant développe donc naturellement des peurs selon ce qu'il a appris, vu, entendu, lu et/ou vécu.
Petit à petit, ces peurs quittent le monde imaginaire pour se sceller au réel du quotidien. La notion de réalité s'impose.
PEUR (A)NORMALE ?
Ce n'est pas tant le sujet de la peur qui est normal ou non. C'est le ressenti de l'enfant qui est à prendre en compte.
Une "peur enfantine" ne dure qu'une courte période (même si elle est très variable d'un enfant à un autre). Elle n'est pas invalidante et se surmonte facilement au quotidien.
Une peur, même si elle est cataloguée comme "normale", devient alarmante si elle crée de la souffrance et des difficultés réelles chez l'enfant. Avoir peur du loup dans le noir le soir, quelques instants : c'est normal et rationnel (et même quand on est grand, finalement...).
Ne pas réussir à dormir ou que tardivement à cause du loup : cela devient invalidant et irrationnel.
Il n'y a donc pas de peurs "normales". Il y a un ressenti, rationnel ou non.
La rationalité dépend évidemment de la perception du "peureux". Un enfant de 5 ans peut réellement croire que les dragons existent. C'est donc naturel pour lui de ressentir de la peur pour un être capable de le dévorer !
ASTUCES DE PARENT
Pour comprendre et cerner la peur d'un enfant, rien ne vaut le dialogue ! Insallez-vous avec votre enfant pour discuter calmement. Vous pourrez ainsi mettre des mots ensemble et ouvrir la porte à la rationnalisation.
Ne vous moquez pas ! Sous peine de rendre le dialogue difficile voire impossible. Misez plutôt sur l'empathie et encouragez votre enfant à en rire lui-même.
Pour passer le cap de certaines peurs, usez de stratagèmes ! Une petite veilleuse, une porte entrouverte, une peluche... De petits "trucs" qui sont souvent très efficaces !
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